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Seul au monde

 

Et me voici de retour ! Pour vous raconter un autre de mes mauvais tours ! C’est que vous me connaissez des fois je suis pas doué, mais alors pas du tout du tout du tout du tout ! Et c’était donc à mon tour de subir les affres du destin (oui oui les grands mots déjà ^^).

D’ailleurs si vous vous souvenez bien, il m’est déjà arrivé quelques péripéties dont j’avais pu parler (on employant ce terme, j’ai l’impression que ma vie est complètement incroyable, qu’il m’arrive des tonnes et des tonnes de trucs alors qu’en fait pas du tout ^^). Bon bref, vous vous souvenez peut être de ma mésaventure au collège, puis lors de mon stage infirmier, du labyrinthe hospitalier ou bien encore de ce fichu détecteur de fumée ? Hé bien je vous propose de rajouter cet article à la liste ! Alors allons-y c'est parti !

La semaine dernière. Il est tard, 22H15. Je viens d’arriver à la gare après 50 minutes de train. Je décide de profiter du wifi de la SNCF pour m’occuper de la chaîne YouTube et mettre en ligne le dernier article du blog (du coup l’avant dernier maintenant) sur mon stage infirmier, le calme ouragan. Et pour le coup le titre n’aurait pas pu mieux annoncer ce qui allait m’arriver ! Haha vous vous demander dans quel mauvaise aventure je me suis (encore) fourré, patience, patience vous verrez bien assez vite ^^

Pour l’instant tout est calme, je suis posé avec mon ordi à la gare et le temps passe sans que je me doute de rien. On est le dimanche soir, la semaine va reprendre, dernière semaine de stage dont j’écrirai bientôt un article bilan, je suis fatigué et j’ai hâte de finir ce dont je dois m’occuper pour le blog. Car oui vous vous demandez pourquoi je ne le fais pas au chaud chez moi ? Tout simplement qu’hormis le wifi de mon portable, je n’ai pas internet (du moins pas pour le moment et ce, depuis un an). Du coup il m’arrive parfois de squatter la BU uniquement pour profiter de la connexion et de rester assez tard pour ça. Trop tard peut être même. En tout cas trop tard à la gare ça oui ! Et gare à celui ou celle qui se fera prendre !

 

23H30 : Je viens à peine de finir tout ce que je dois faire, tchéquer mes mails, vérifier le dernier sujet du tuto pour la séance d’exercice en radioactivité (qui va se dérouler cette semaine) et la relecture des autres tuteurs pour m’éviter les fautes, j’ai répondu aux commentaires sur le blog et les vidéos, j’ai mis en ligne l’article et la vidéo de la semaine (et je fais traîner l’article en longueur exprès haha).

Bref, il est tard, très tard et il est surtout l’heure de rentrer chez soi. La gare ferme de toute façon et on ne va pas tarder à me jeter dehors. Alors je me lève, range mes affaires et je sors direction la bouche de métro qui m’avale pour entrer dans les entrailles de la ville. Je ne vois pas le panneau clignotant, fatigué. Je prends l’escalator qui s’active grâce à ses détecteurs et descend vers le quai souterrain. Je ne me doutais de rien, absolument de rien lors de cette lente descente digestive vers les profondeurs. Pas un instant je me suis douté qu’il allait être si dur de remonter la pente.

Cette fois ci, je vois le panneau. Qui clignote, faiblement. Il est écrit dessus : service terminé.
Non ! Pas possible je me dis. Je me frotte les yeux et regarde à nouveau. Rien, nada, niet, pas de métro en approche. Pas d’âme qui vive non plus. Flute ! Et reflute ! Si j’étais musicien, je jouerai en ce moment des notes de mécontentement. Pfff si seulement j’avais su. Mais je ne savais pas…

 

Je remonte, flemme de remonter d’ailleurs alors je prends l’ascenseur. Direction la sortie ! Les portes s’ouvrent sur la grande pièce où se trouvent les escalators. Je prends le couloir sans savoir que c’était moi-même qui allait l’être. Et oui, impossible de sortir. Être pris au piège, comme un lapin dans sa cage ! Mais pas de carotte sous la main ! La sortie vers la gare est bloquée par une grille. Normal je me dis puisqu’elle est fermée. C’est celle que j’avais empruntée pour venir (du coup-là c’était une entrée tu piges ;-P ? ) Sauf que la deuxième sortie, vers la rue cette fois, l’était aussi !

Mince de mince et remince, la panique commence à monter. Je vais de ce pas vers la 3ème et dernière sortie, espérant un miracle. Qui n’eut pas lieu, cette dernière étant elle aussi fermée par une grille.

Je reviens sur mes pas, je revois le panneau au-dessus de ma tête juste avant l’escalator clignotant fièrement, service terminé ! Pourquoiiii ne l’ai-je pas vu avant celui-là ! Réfléchissons, comment j’ai pu me faire coincer de la sorte ? A mon avis, les 2 sorties ont dû être fermées à la fermeture du métro, tandis que celle de la gare ne l’a été qu’à la fermeture de la gare. Ouverte jusqu’alors comme la porte du piège infernal laissée grande ouverte pour capturer les malheureux voyageurs. Et refermée juste après la fermeture de la gare, c’est-à-dire juste après que je sois rentré dedans.

 

Bon là clairement je suis dans la merde. Qu’est-ce que je vais faire ? Passer la nuit ici ? Quand même pas. J’envoi des messages via facebook à mes amis qui se moquent un peu de moi, avant de comprendre que je suis vraiment mal là. A vrai dire il fait froid, et je ne me vois absolument pas passer la nuit ici. D’un coup, les lumières s’éteignent.

Alors la c’est la totale je pense. D’abord je suis coincé et maintenant je ne vois plus rien ! Heureusement que j’ai mon portable pour m’éclairer un peu, mais sa batterie commence à être dangereusement vide. Que faire ? J’avoue que là je suis en panique totale. Coincé et dans le noir !

Je suis un peu seul au monde. Même beaucoup (on peut mettre la musique de Corneille à ce moment de l’article ^^). Et complètement pris au dépourvu sans trop savoir quoi faire. Surtout qu’on n’y voit rien ! On a beau ne pas croire aux histoires de fantôme, il n’empêche que ce n’est pas du tout rassurant de rester dans le noir. Et il faut avouer que le métro n’est pas l’endroit où chacun rêverait de passer la nuit avec sa valise pour seule compagnie, pas du tout même. A vrai dire ce n’est pas l’hôtel 5 étoiles au confort de rêve, on en est loin même !

Enfin seul au monde ? Pas tout à fait, mon portable vibre furieusement, à l'image de mes sentiments de toutes les notifications que mes amis m'envoyent sur notre blabla. Au début, comme j'avais dit on s'était un peu moqué, peut être faisais-je une blague après tout pourquoi pas ? Mais faut dire que quand j'ai envoyé une photo du métro étant bloqué puis du noir complet quand les lumières se tuent (ce qui m'a littéralement tué moi aussi), on a vite comprit que non je blaguais pas. Alors je cherche leur compagnie et leur sourire pour me conforter et reconforter. Non en fait je ne suis pas seul, pas vraiment. Seul et accompagné à la fois. C'est bizarre.

 

Remarque ça pourrait faire quelquechose de sympa à raconter pour la suite non ? Hé bien non ! Faut aussi reconnaître que je suis très très loin de me dire: " Oh chouette encore un truc à raconter dans le blog ! " Pour le coup, j’aurai préféré m’en passer. Et on est encore très loin du dénouement !

Tant pis ! On va tenter le tout pour le temps ! Je décide finalement d’activer l’alarme à incendie et d’appeler à l’interphone.

Ça sonne… ça sonne…. Ça sonne… Et ça répond ! Ouuuf ! On va venir me délivrer !!!

 

Il est 1H15 du matin je dirai. J’ai vraiment froid pour le coup-là. Et le temps passe. Et passe puis repasse faisant des allers retours me jouant des tours. Mais je ne suis pas d’humeur farceuse, ça en met du temps ! On m’a oublié ou quoi ?

1H45. Toujours rien ! Le temps passe et moi je trépasse en goutant aux joies du silence. Car oui, tout est calme et tranquille. Tout à fait l’inverse de ce que je ressens ce qui est d’autant plus frustrant ! Je m'ennuie, un peu, j'en ai marre, beaucoup.

2H du mat : Non rien de rien, nooon je ne vois plus rien. Ni le mal, ni le bien, tout ça m'est bien égaaaal ! Oui je débloque, je veux sortir ! Au secouuuuurs !!! A l'aiiiide !!!

2H15 : On me libère. Ouuuuuuuf !!!! Enfin (oui si vous voulez vous pouvez mettre la fameuse chanson de Disney ^^). J’ai cru que jamais j’allais en sortir. Que j’allais finir congelé, en hypothermie profonde, inanimé pour mourir dans les plus grandes souffrances des plus extrêmes tourments de l’univers (oui ok, là j’exagère ^^). Enfin, la personne de garde apparaît, tel un sauveur me délivrant des griffes du métro ! J’ai bien cru que ce moment n’arriverai jamais !

 

Reste plus qu’à rentrer à pied bien qu’un ami ait gentiment proposé de venir me chercher. J’en ai carrément marre et je suis plutôt tenté mais je refuse, je vais me débrouiller après tout ! Même si ça veut dire marcher une bonne demi-heure dans la rue.

3H00 : Enfin, je suis OKLM dans mon lit, hé bien il m’en sera arrivé des mésaventures !!! Plus jamais je me ferai piéger comme ça, juré craché, si je mens, je vais encore passer une de ces nuits qu’on préférait oublier. Des émotions et des sensations, oui. Mais pas comme ça. Non !  

courage drôle aventure

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Commentaires

  • Petite-Cuillère
    • 1. Petite-Cuillère Le 10/10/2016
    Incroyable histoire, Doc Junior !
    Te lire m'a donné des frissons, tu devais vraiment pas être bien... Seul dans le noir à une station de métro, quelle horreur... C'est là qu'on peut se réjouir qu'internet existe !

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