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Bon, reprenons là où je vous avais laissé ! C’est-à-dire complètement bourré et en PLS. Je peux vous assurer que si c’était drôle sur le coup, la nuit l’a été beaucoup moins. La matinée non plus. L’après-midi ? Horrible ! Et la soirée de même ! 

La vie en 2^ème année de médecine est un long fleuve tranquille. Serpentant dans les méandres des soirées et creusant son lit dans les berges de l’alcool et de la dépravation. Emportant dans son courant nos moindres efforts de travail pour nous plonger dans la paresse tel une vicieuse canaille, elle est discrête mais entrainante. Non la vie n'est pas un fleuve mais un torrent ! Un torrent tummulteux et impétueux, déchaîné de férocité, rugissant de son fracas aquatique !

Jour 1

4H00 du mat : Est-ce que ça va ? Ouais !!!! Est-ce que ça va ? OUAIS !!! Bon alors on peut y aller.

Ça c’est mon réveil. Pourquoi je ne peux pas mettre une douce petite musique comme tout le monde et qu’il faut ab-so-lu-ment que je me réveille ainsi  avec ce boucan à réveiller les morts ? Mystère et boule de gomme …

1ère semaine de feu en P2

Ça y est, je suis en P2 depuis une semaine ! Et il s’en est passé des choses en 7 jours. Voici une immersion dans le quotidien du tout jeune étudiant en médecine que je suis…

La P2, ça va être monstrueux !

Ça y est ! On est le 1^er septembre et l’année scolaire universitaire débute tout juste ! Et pour moi c’est le début d’une nouvelle vie…

Après des mois et des mois d’une PACES quasi interminable, je vois enfin le bout du tunnel, à vrai dire je suis même en plein jour à présent. Et ce que je vois me semble tout simplement génial ! Hé oui, je crois que ma vie va radicalement changer à partir de ce jour : fini la grotte, fini les moments de désespoir et de doute, fini la lassitude, fini le travail non stop jusqu’à l’infarctus cérébral !

Les premiers jours furent difficiles, très difficiles. Je me sentais complètement perdu comme les nouveau conquistadores au milieu d’un nouveau monde qu'il allait falloir coloniser. Nouveaux amphis, nouvelles têtes, nouveaux cours. Je crois que je n’ai jamais autant pensé à ce mot ! J'avais crus venir avec des lames affutées (mon bac ou le stage de pré rentrée) mais je me retrouvais face à de véritables pistolets. Le gros choc de civilisations quoi ! D’ailleurs j’aurai pu/du mettre comme titre d’article le début de la fin. Ça aurait été bien plus réaliste !

 

Salut à tous !

Au secours c'est le rush !

J’avoue que là pour moi c’est un peu le rush ! Entre mon stage infirmier, la réinscription à la fac, l’impression et la pose d’affiches pour vendre mes cours, la fabrication de colles pour le tuto (hé oui, je suis tuteur de physique quelque part en France) ainsi que de vidéos de présentation pour nos PACES et tous les documents à leur apporter, le code, l’opticien, le festival Rock en Seine auquel je vais participer et plein plein d’autres trucs (comme l'assurance, la banque etc...) en plus de profiter un peu des vacances (hé oui, quand même hein !), je ne sais plus où donner de la tête !

Et puis, il y a aussi le blog à tenir et à faire connaître un peu. Il faut aussi que j’aille voir un peu ailleurs comment ça se passe puis éventuellement laisser quelques commentaires… Et j’ai pas le temps pour ça !

Là, tout de suite j'ai la sensation d'être englué dans la mélasse de mes activités. Une gigantesque marée noire d'occupations. Dès que j'ai fini quelquechose, hé non, y'en a encore ! Enfin remarque c'est la vie et c'est pas prêt de s'arrêter...

Ça y est ! Le jour de la rentrée ou plutôt le glas de la rentrée a sonné ! Enfin, plutôt celui de la pré rentrée. Alors, en bon petit paces consciencieux, j’avais décidé d’arriver avec mes lames déjà affutées pour découper tous mes autres concurrents ! Parce que oui, j’étais dans cet esprit-là au début. Au début seulement…

Enfin, ne plaçons pas la charrue avant les bœufs. Je vous restitue le contexte : J’ai 17 ans et viens d’avoir mon bac plutôt brillement. Sans modestie vraiment car plus de 19 de moyenne avec les compliments du jury ça reste rare. Alors bien sûr j’étais très confiant dans mes capacités. Trop... Pour moi, l’échec n’était tout simplement pas envisageable. Ça serait dur oui, mais j’y arriverai au bout du compte, ça j’en étais AB-SO-LU-MENT persuadé. En fait je n’avais aucune idée dans quoi je m’engageais. Parce qu’en fait, on a beau te dire que c’est dur, on ne s’en rend vraiment compte que quand on le vit soi-même.