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A mes risques et périls

Je vous écrit alors que je me sens mal, vraiment mal. Et je ne souhaite pas en parler. Ni ici ni en vrai (donc les amis, ne m'en parlez pas quand on se verra à la fac s'il vous plait, faîtes comme si rien ne s'était passé et vous me ferez très plaisir). Enfin si je voudrai en parler puisque je le fais ici. Ce billet je l'écris là maintenant, ptet bien que demain je le supprimerai. Ou pas. Ptet bien que je continuerai. Un jour. Ou pas.

 

Je ne dirai pas pourquoi, mais je viens de comprendre (enfin on s'est chargé de me le faire comprendre si vous voyez ce que je veux dire :-( ) quelquechose d'essentiel. Complètement essentiel. Tout acte à sa conséquence. Tout mot à sa signification et entraine une conséquence. Les paroles s'envolent, les écrits restent. Et les conséquences surviennent. Certaines choses ne se disent pas. Même avec bienveillance. Certaines choses ne se racontent pas. Même avec bienveillance. Car elles portent à conséquence. Pénalement, socialement, physiquement, intellectuellement, vitalement et cela pas anodinement.

Je vais vous expliquer quelquechose. Mais ce n'est qu'une fraction du problème. Une toute petite fraction du problème. Quelques personnes sont tombées sur le blog. Ne jettons pas la faute sur eux, c'est entièrement de la mienne avec mes descriptions trop détaillées et autres liens de la toile vers ici. A la limite ça ne me dérangeais pas que des amis ou camarades ou connaissances me lisent. Pas le moins du monde. Enfin pas vraiment. En fait si un peu. Car je ne voulais pas que ce soit publiquement partagé mais j'espérai que chacun le lise dans son coin sans jamais m'en parler. Pas qu'on le dévoile au grand jour sur la toile. Et ça m'a fait mal. Encore une fois, ce n'est qu'un fraction infinitésimale du problème. Parce que je ne peux pas tout vous dire, je n'en ai pas le droit...

Sauf que voilà, ça a été partagé à la promo. Promo que j'adore vraiment, soudée et solidaire dans les bons moments comme les moins bons. Sauf que voilà, tout le monde est au courant. Et au delà de la promo d'ailleurs. Bien bien au delà. Par delà les étoiles et les galaxies. Sauf que voilà, le blog a été partagé. Et ça m'a enchaîné. Je le répète, ce n'est qu'une fraction du problème, une infime fraction. Mais c'est la fraction dans cette part multidimensionnelle que je peux vous dévoiler à vous, les plus de 7000 personnes qui sont passées sur le site d'après les statistiques (merci à vous tous <3 ).

 

Quelles en sont les conséquences ? Elles sont (trop) nombreuses et multiples. Et entièrement de ma faute à cause de mon infinie bêtise. D'une, je ne peux plus parler de ma promo. Ou alors en faisant vraiment gaffe à ne froisser personne. Sauf qu'il y a toujours des divergences et que je ne peux pas tout voir ni prévoir. D'ailleurs je ne le faisait presque jamais mais je ne peux plus le faire. Du tout. Ou vraiment avec une infinie précaution et en bons termes.

Et si ce que j'écrivais ne plaisait pas à quelqu'un ? Puis qu'il vienne me le reprocher dans la réalité. Pas le monde virtuel, pas l'écran derrière lequel je suis caché là ce soir. Non, la réalité. Et si, pire il se passait encore d'autres choses vis à vis de cela prettant bien plus à conséquence qu'une " simple " discussion déseagrable, stressante, démoralisante, destructrice que ce soit dit d'une manière bienveillante et enrobée, mielleuse ou se faire menacer que ce soit à demis mots ou de manière plus abrupte et brutale. Dans les deux cas, je ne souhaite pas que cette situation embarrassante puisse un jour se produire. Ou pire comme je l'ai dit. Oui je vais chercher loin mais ce n'est pas si loin en fait.

De toute façon, c'est aussi parfois genant quand tout le monde te parle de tes articles que tu as certes écrit pour que ce soit public. Publique sauf pour ton entourage. Ou en tout cas que tu n'aimerais pas qu'on t'en parles d'une certaine manière.

" Bah alors tu ne surveilles pas la colle ? Pourtant sur ton blog tu as mis que tu surveillais les colles sans préciser que ce n'étais pas toutes les colles mais que celles de ta matière "
" Ahhh Alors le fameux et célèbre Doc Junior, comment vas tu "
" Wouah jtrouv t un bézé, mr X va étre tro choké 2 te voir courir après une girafe an karton, vrémen une trop bel revanche. jte tir mn chapo. En + sa fera 1 bel articl ds tn blog intitulé "La terrible revanche de DocJunior".

etc...

 

Encore une fois je le répète, c'est de ma faute, entièrement, complètement et ça fait mal. Si j'avais été plus prudent, ils ne m'auraient pas trouvé. Donc je ne leur en veux pas. Pas le moindre du monde. Mais à moi je m'en veut. Je suis désolé, tellement désolé et j'ai mal.

Mais ce n'est rien. Rien du tout. Car, en y réflechissant bien pire pourrait m'arriver maintenant que je suis connu. Tout ce que je dit est public. Comme si je le disais en face de chacun. Et les histoire de personnes publiant certaines choses sur facebook sur leur école ou autre qui ont eu des ennuis, vous en avez surement entendu parler.

Par exemple, supposons que je décide de critiquer un professeur. Et que celui-ci en prenait connaissance. Mais que m'arriverait t-il ? Hein ! De grave choses. On pourrait me bloquer dans mon avancée de carrière, on pourrait facilement casser un " simple " étudiant... 
Plus jamais je ne pourrai faire librement part de choses lors de stages m'ayant interpellé, choqué. Et c'est ma faute, ma p***** de faute, le fait de ne pas avoir réfléchis avant.

 

Même réflexion pour les actes d'un interne (ou externe ou camarade) m'ayant interpellé. Jamais je ne pourrai en parler. Sans aucune conséquence derrière. [Là je me sens encore pire car en l'écrivant j'en prends encore plus conscience].

Enfin serait-ce déontologique vis a vis du patient ? Certe le secret médical est respecté. Jamais je ne dirai le nom d'un patient, jamais je ne parlerai de ce dernier immédiatement après l'avoir vu sans attendre un certain temps. Mais comment se considérer sachant que chaque situation que je vis pourrai faire l'objet d'un article ? Que s'il avait su le patient n'aurait peut être pas voulu que je m'occupe de ce dernier. C'est juste pas possible. Dans le même ordre d'idée poussé à l'extrème, chaque personne me parlant pourrai se demander si ses propos ne pourraient pas finir par ici. Ça n'est pas non plus possible.

 Et là tout le blog perd de son intêret. Je ne peux pas écrire quelquechose d'asceptisé, sans saveur dans la peur d'être jugé dans la vie et de subir des conséquences de ce qui serait ici écrit. Je ne veux pas me casser la tête à penser à la bienséance.

Et pourtant, ce blog me tient à coeur, tellement à coeur. Et là j'ai mal, tellement mal. Je crois que ça me déprime rien que de repenser à ce que je viens d'écrire. Mais ce n'est qu'une fraction du problème. La fraction dont je peux vous parler.

Peut être que demain, ça ira mieux. Peut être que je me motiverai à reposter d'ici peu et faire comme si rien ne s'était passé. Que ce billet n'avait jamais existé. Et c'est ce que je souhaite. Vraiment. Peut être qu'au final, ce billet je le dépublierai. Peut être. Mais j'en doute dans ce cri mental de souffrance, cette douleur intérieure mais ces larmes réelles. Je ne trouve même plus les mots au fur et à mesure que j'avance dans ce billet... 

 

C'est dur d'en prendre conscience, de prendre conscience de ses (graves erreurs). Est-ce pour autant un adieu ? Pas forcément. Je pourrais toujours peser le pour et le contre avant d'écrire quelqu'article que ce soit et continuer. Mais ça ne sera plus comme avant. Je pourrai toujours parler de mes stages en veillant à rester mesuré, très très très mesuré dans la critique si jamais critique il devait y avoir, et si j'en avais le courage. Je pourrai toujours parler de ma PACES. Et des choses à dire il y en a tant. Je n'ai même pas commencé à en parler si l'on peut dire. Et puis j'ai toujours d'autres projets, des vidéos entre autre...

Mais je me sens mal là. Affreusement mal. Car ce blog, c'est tant pour moi. Ce sont des centaines d'heures passées à taper mes billets. Certains bien plus travaillés que d'autres. C'est un plaisir mais aussi un vrai effort qui se compte en heures chaque semaine. Et abbandonner ce blog me ferais si mal. A l'esprit et au coeur. Bon ça y est je pleure. Faut t-il arrêter ? Faut il continuer ?

Je ne sais plus. Du tout. Je suis perdu dans ce petit océan de souffrance et d'interrogations. Dans ce cri de douleur du coeur qui m'écoeure. Demain ça ira mieux ? Pas si sûr, je sens que je suis parti à déprimer intérieurement pendant un certain temps. Mais à vous camarades qui me lisez, je n'en parlerai pas. J'aimerai tellement. Vraiment. N'est ce pas au fond une forme d'appel à l'aide inconscient finallement (enfin pas tellement puisque je viens d'en prendre conscience. Est-ce qu'inconsciemment j'aimerai en parler, m'expliquer, tout décharger, n'est ce pas un appel involontaire. Des fois il ne faut pas croire tout ce qu'on lit. On peut dire et répéter quelquechose tout en espérant l'inverse...).
Mais je ne le montrerai pas. Jamais. Je ne peux pas. Je ne veux pas. A quel point je suis blessé et desespéré. Car ce blog ça représente tant pour moi. C'est tellement important pour moi. Vital. Capital.

 

Ai-je juste besoin d'une pause ? De prendre le temps de réfléchir ? [Soupir...]
Dans tous les cas, vous qui êtes si nombreux à me suivre (certains billets qui ont été lu plusieurs centaines et centaines de fois), ce n'est pas la fin. Je l'espère et je le pense. J'ai toujours des choses à raconter qui ne mettront pas en danger. (Qui sait d'ici demain au réveil, je l'aurai peut être supprimé ce billet). Je pourrais peut être me remotiver. Car j'aime écrire, partager et faire partager. 

Ou bien qui sait, continuer à écrire mais pour moi sans poster. Mais quel serait l'intérêt ? Ou un jour, dans longtemps, très longtemps, très très longtemps ouvrir un nouveau blog pour y poster mes souvenirs et rester plus prudent. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je sais juste que ça ne va plus. Que je dois réfléchir. Pas facile pourtant de réfléchir quand l'âme pèse et que le coeur pleure.

 

Alors oubliez ce que je vous raconte, continuez à vous abonner au flux RSS et par ici repasser. J'aurai certainement plein de choses à raconter, de beau billets à vous faire partager. De nombreux autres écrits à poster. Ne vous inquiétez pas sur ça et ne m'oubliez pas, n'oubliez pas ce blog. Comprenez juste que j'ai besoin de prendre un instant de reflexion. Mais pas de consolation. A quoi ça servirait de toute façon ? Le problème resterait le même. Et c'est de ma faute, de la mienne et de mon manque de jugeote. Vous n'imaginez pas à quel point je m'en veux. Tellement horriblement. Une bêtise innommable pour une prise de conscience d'une douloureuse puissance.

Mais c'est à moi de trouver les ressources nécessaires. Je ne suis pas faible, je ne me retrouverai pas dans la situation du patient en consultation pour dépression. Je ne montrerai pas les signes cliniques symptomatiques comme on a pu le voir en cours de sémiologie. Car il y a plus grave que cela. Bien bien pire. Mais en même temps ce blog, c'est tant pour moi. Mais je le garderai pour moi. Ce feu de douleur qui me brule de l'intérieur.

A vrai dire, je vais mal (oeuphémisme), je me sens mal. Mais je ne vais pas le montrer ou en parler. Et pourtant, je la sens, là tout près de moi, pret à me submerger tout entier. A me gober, m'avaler puis me broyer. Je la sens, je la pressent, je la vois. Elle arrive, elle est là. Elle frappe à ma porte. Elle pointe le bout du nez. La déprime, je l'entends, je la sens. La tristesse pour l'accompagner. Ça y est, elle toque. " Bonjour comment allez vous ? En tout cas vous n'irez pas mieux ". Je le sens, je la pressent. Je l'entends s'approcher pour mieux m'étouffer. La déprime. Et pourtant je l'exprime. Ici mais pas ailleurs.

Oh oui il y a plus grave. Oh oui, j'ai pu le voir ou plutot l'entre apercevoir lors du stage infirmier où l'on apprends plus que sur toute une vie. Oh oui, il y a pire ailleurs. Oh oui même moi j'ai pu vivre plus dur encore, nottament en PACES. Mais ça n'enlève rien à la brume noirçatre qui m'entoure. Rien du tout.

 

C'est affreux, quand on a mal alors que l'on va bien. En apparence tout du moins. Je vais méditer sur ces pensées. Accompagné de la déprime qui viens tout juste d'arriver sans m'avoir encore achevé. Qu'est-ce que c'est douloureux, c'est affreux. C'est un cri silencieux.

Mais qu'est-ce que ça fait mal. Sacrément mal.

 
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Commentaires

  • Néomi
    • 1. Néomi Le 08/02/2016
    Coucou mdr faudrait qu'on trouve une solution pour la boîte xD sa fait vraiment pitié là mdrr ! Aaaah !
  • chloée
    • 2. chloée Le 06/02/2016
    Il existe une solution, continuer incognito sur un autre blog (et donner moins de détails).
    Et au pire du pire, tu peux supprimer ce blog, quitte à recycler les posts, en les réécrivant complètement.
    • docjunior
      • docjuniorLe 06/02/2016
      C'est vrai mais dans ce cas je perdrai tout les lecteurs qui suivent le blog. Après rien ne m'empêcherai d'ouvrir un jour un autre blog pour y poster longtemps après tout mes gros coup de gueule contre des choses graves que j'aurai pu voir...
  • Neomi
    • 3. Neomi Le 06/02/2016
    Coucou !
    Je t'ai envoyé un msg sur ta boite !
    J espère que sa ira aaaah !!
    • docjunior
      • docjuniorLe 06/02/2016
      Merci beaucoup à vous tous pour vos commentaires qui m'aident à relativiser. J'ai peut être besoin d'encore une semaine ou un peu plus pour relativiser. Je vous répondrai de manière un peu plus constructive un peu plus tard. Merci néomi pour ton message perso, tu es quelqu'un de bien. Et je vous rassure, je n'ai pas vraiment de problème avec ma promo, le commentaires que j'ai pu mettre ne viennent pas d'elle pour la grande majorité. Merci à toi petite cuillère et je suis content de savoir que mon expérience te sera utile. Si tu passes via l'option contact du blog, je pourrai t'en dire plus et t'expliquer un peu mieux car je n'ai pas pu tout dire dans cet article, je ne peux pas tout simplement. Et je suis heureux de savoir que tu vas tenir un blog l'année prochaine, je le lirai avec plaisir en tout cas. Il faut que je réfléchisse sur comment continuer à présent et prendre la meilleure décision possible. Merlin, merci pour ton mot, je prends le temps de réfléchir, de voir comment je vais continuer. Quand j'ai écrit ce billet tard le jeudi soir (vendredi matin du coup), j'étais vraiment sous le choc et je peux déjà prendre plus de recul. Mais j'en ai besoin d'encore plus. Merci à vous tous en tout cas.
  • Merlin
    Je comprend ce que tu veux dire... j'ai vraiment réfléchi à ça avant de me lancer dans un blog aussi, et j'ai choisi d'essayer de rester le plus longtemps anonyme pour pouvoir parler de tout. Mais cela arrivera surement un jour... ça me fait peur, comme toi. Mais ce n'est pas grave tant que tu ne fais pas de délation ou que tu ne bafoues pas le secret médical. Tu as le droit de d'exprimer dans ce pays !
    Si tu aimes ça, continues !
  • Néomi
    • 5. Néomi Le 05/02/2016
    Salut ! Bon je capte mieux ton mal être !
    J'ai un avis un blog est public certes tu mets ton avis et ta promo te lit et alors c'est quoi le problème ? Certes tu peux pas critiquer un prof parce que sa craindrait pour ta carrière. Mais je pense que ta promo c'est un peu enflammé car tu n'es pas méchant et sa se voit ! T'es assez drôle comme gars ! Et genre sa peut arriver de dire des choses sans vraiment le penser personne n'est parfait mais après tu t'excuses et voilà !
    En tout cas j'espère que ta promo lira mon com.
    Et ce que je voudrais leur dire c'est que quand on est vraiment pote avec une personne on voit que la personne fait des erreurs ben on lui fait comprendre et voilà on lui dit sa m'a blessé j ai sos aimé ce que t a écris et voilà tout s'arrange.
    En on essaie de comprendre que si son pote fait un blog c'est pour son plaisir perso que sa lui tient aux trippes donc on le soutient !
    Puis en tout cas, ce que ma mère m'a toujours dit et c est vraiment un conseil de la vie tu as 10 doigts et tes amies tu les compteras sur les doigts d'une main car ils sont tres rare , ce seront des gens qui seront là toujours dans les bons et les mauvais moments !
    Puis la promo de doc junior j'aimerais vous voir ecrire un blog ! Et après on verra !
    En tout cas je tiens à dire à cette chère promo que doc junior est une très bonne personne ! Il répond à mes nombreuses questions ce qui m'aide énormément pendant ma paces actuelle !
    Je trouve sa adorable et je trouve cette personne respectable et je l'admire beaucoup.(aaaahJe sens vite les gens j'ai un 6ieme sens ! ).
    Du coup à cette promo je leur dirait que les désaccords existent dans la vie et que c'est pas quand vous serez enterrez que vous vous dire j ai fais une connerie j ai mal parlé à doc junior. Et oui la vie est courte ! Et soyez heureux d être en pleine forme et d'avoir ce que l'on a nous ici en France c est la liberté d expression.
    Et oui tu t'es exprimé sa n'a pas plus !
    Mais en tout cas t'as pas à te rabaisser et à te sentir mal tu as été toi même ! ( plus facile à dire qu' à faire ^^ aaah) .
    En tout cas il est clair que si tu peux pas donner ton opinion a fond un blog perd de sa qualité !
    Mais bon tu peux tjrs nuancé et rester toi même !
    En tout cas merci pour tout ! Et dors bien et sa ira !
  • Petite-cuillère
    • 6. Petite-cuillère Le 05/02/2016
    Doc Junior,
    D'abord, merci pour ta sincérité. On ne peut que comprendre ta douleur. Parce que dans ce blog, tu te livres, tu donnes de toi, tu t'exposes (comme dans tout blog) et donc une fois face aux personnes de "la vraie vie" qui t'ont reconnu, tu t'aperçois finalement qu'elles en savent plus sur toi que tu n'en sais sur elles, ce qui crée un déséquilibre. Cette situation pourrait ne pas être gênante, mais certaines remarques maladroites te rappellent alors que tu n'es plus anonyme.
    Non, tu n'as pas fait preuve d'une "infinie bêtise" ! Ce genre de situation arrive très souvent. Moi par exemple, un jour, j'ai lancé un long débat sous une vidéo YouTube, et mon frère m'a reconnue. Il en a ensuite fait allusion devant moi et c'était extrêmement désagréable. Parce qu'il y a un écart entre les vrais relations et l'anonymat d'internet. Non pas que l'un soit faux et l'autre vrai, mais les codes ne sont pas exactement les mêmes. Et puis, ce n'est pas si grave. Les gens connaissent juste ton opinion sur certaines choses, ta vie à la fac et la façon dont tu as vécu la P1. Le plus personnel étant peut-être finalement la chemise que ta copine t'a offert à Noël ^^
    Personnellement, j'aime beaucoup ton blog justement parce que tu y es hyper naturel, que tu racontes plein de choses dans les détails. Mais je comprendrais aussi si tu voulais publier moins par souci de discrétion vis à vis de ta promo. Rien ne t'empêche comme tu l'as suggéré de recréer un blog totalement anonyme ! C'est ce que je ferais à ta place.
    Enfin, je compte moi-même ouvrir un blog l'an prochain et le fait d'avoir lu cet article m'est vraiment utile pour me faire prendre conscience de l'importance de l'anonymat, donc merci.

    Prends le temps de réfléchir ! La tristesse est puissante parce que tu es encore sous le choc, mais tout ceci va passer et te laisser le temps de voir ce qui est le mieux. Ce que tu as fait jusqu'ici n'aura de toute façon pas servi à rien, même si tu es amené à arrêter, car ça a été lu par un bon nombre de personnes et ça aura aidé à réfléchir, apporté un avis etc. Si tu veux relativiser, imagine ce qu'a dû ressentir François Hollande après la parution du livre de Valérie Trierweiler.
    Garder le blog ou pas, la décision finale viendra de toi et sera une bonne décision. Sachant tout de même que si tu le gardes en sachant que chaque article sera lu par 50 personnes de ta promo dont tu es le délégué, il se peut que tu n'arrives plus à y être aussi sincère et naturel.

    Bon courage en tout cas !

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